MONUMENTS-1
MONUMENTS-1
goumiers au Maroc / collection Nicole Pantalacci
Réalisation capitaine (er) Michel BARBAIZE.
1943. CASBAH DE BOUZNIKA (MAROC).
Monument de Casbah de Bouznika.
L’Amicale des Anciens officiers et gradés de l’encadrement des Goums Mixtes Marocains nait le 12 mai 1938 sur l’initiative d’un ancien du 3e Goum monsieur Léonard Garry.
En avril 1939, son président le général Lahure, ancien lieutenant au 5e Goum en Chaouia, et le comité organisateur où figurent le général Henri Simon, ancien commandant des Goums Mixtes Marocains, le général Mordacq ancien lieutenant au 6e Goum en Chaouia, le général Lefèvre, ancien chef de corps délégué des Goums Mixtes Marocains, lancent une souscription pour l’élévation d’un monument à Casbah Bouznika en bordure de l’océan à 30 kilomètres au sud de Rabat. C’est le 26 avril 1912, que sous les ordres du commandant Simon, les six Goums de la Chaouïa sont partis de ce point de regroupement pour former l’avant-garde des troupes françaises qui marchèrent sur Fez le 11 mai, à la demande du Sultan assiégé dans sa capitale par des dissidents.L’Amicale et le Comité «ont voulu que les forces supplétives, makhzen, partisans et méhallas, qui ont si souvent combattu aux côtés des Goums soient associés dans cet hommage ». Le Résident Général exprima son désir de voir s’élever une stèle haute de 5 mètres sur 2 mètres de large en marbre de l’Oued Yquem bordée de pierre de Sefrou. Le général Noguès choisit d’y faire inscrire « À la gloire des Goums Mixtes Marocains et des Forces Supplétives ».
Le monument fut terminé en juin 1940 au moment de la signature de l’armistice. Le Résident Général Gabriel Puaux qui l’inaugura en 1943 ne pouvait pas prévoir que la marche victorieuse des Tabors sur Rome débuterait aussi le 11 mai.
1954. COL DE LA CROIX DES MOINATS (VOSGES).
Situé entre Vagney et La Bresse, au col de la Croix des Moinats, ce monument a été érigé en mémoire des Goums Mixtes Marocains qui se sont particulièrement illustrés lors de la Seconde Guerre mondiale, entre 1942 et 1945.
En mai 1952, à la demande du général Guillaume Résident Général au Maroc, les deux associations sœurs, l’Amicale des Anciens des GMM au Maroc, présidée par le général Mellier et la Koumia, l’amicale des Anciens des GMM en France présidée par le colonel Flye Saint- Marie, ont décidé l’élévation d’un monument en mémoire des Goumiers tombés aux champs d’honneur. La réalisation du projet a été menée à bien par les camarades Feuillard et Crochard au lieu-dit la Croix des Moinats, une petite élévation qui domine la vallée de Cornimont.
Le monument a été inauguré le dimanche 13 juin 1954 par le général Guillaume après la messe à Cornimont. Il était entouré par monsieur Losivy secrétaire général de la préfecture, le général Navereau commandant la 6e région à Metz, le général Pique-Aubry commandant la 5e région à Strasbourg, les généraux de Brigade, Massiet du Biest et Hogard et de trois délégations ; la délégation du commandement des GMM autour du drapeau des Goums Mixtes Marocains avec les colonel Pantalacci et Aunis accompagnés de 7 goumiers d’active et les délégations des deux associations sœurs.
Face aux officiels un détachement du 8e RT et du 9e Bataillon de Tirailleurs Marocain avec sa Nouba, rendait les honneurs. Après la montée des couleurs française et chérifienne aux sons des hymnes nationaux, le général Guillaume prenait la parole. Il rappelait :
« L‘étonnante épopée des quatre groupes de Tabors de l’Atlas vêtus de la djellaba devenue légendaire… C’est dans les Vosges que les 1er, 2e et 3e GTM livrent d’octobre à décembre 1944 leurs plus durs combats… Plus de 1.800 Goumiers, dont 78 officiers et 151 sous-officiers français dorment leur dernier sommeil au Zaghouan, dans les cimetières de Corse, d’Italie, de France et d’Outre Rhin ».
Le général dévoilait ensuite le monument, une stèle de granit non taillée à l’exception d’une surface polie représentant le théâtre des opérations des GTM sous laquelle figure la Koumia et l’inscription :
« Aux morts des Goums Marocains. 1939-1945 ».
La cérémonie se termina par la lecture de « La prière pour nos frères marocains ».
1957. COL DE TEGHIME (CORSE).
Monument du Col de Teghime.
La commune de Barbaggio est un des hauts lieux de la mémoire combattante des épisodes de la libération de la Corse en 1943-1944. Le monument aux morts du col de Teghime, œuvre du sculpteur A. Bosdure, situé sur la D81 qui relie Bastia à Saint-Florent, a été inauguré le 20 octobre 1957. Il célèbre la mémoire de la bataille éponyme qui a vu durant trois jours de combat acharné, souvent au corps à corps, tomber 49 goumiers du 2e GTM. Cette dernière a été décisive pour la libération de la Corse le 4 octobre 1943, premier département français à être libéré.
Le mémorial de Teghime est constitué d’un ensemble de trois stèles formées par des blocs rectangulaires de granit gris empilés. Celle du centre est surmontée d’un bloc légèrement plus large qui déborde sur la façade côté route. Les deux autres stèles ont la forme de deux obélisques qui se terminent en pyramidions et comportent deux sculptures en bas-relief :
- celle de droite porte une étoile surmontant le croissant de lune, symboles de l’islam,
- celle de gauche une croix, symbole du christianisme.
On trouve apposées sur chaque stèle et sur leurs deux faces des plaques de marbre blanc portant des inscriptions à la mémoire des combattants de 1943-1944. L’ensemble est signé par le sculpteur A.Bosdure qui a beaucoup produit en Haute Corse dans les églises et pour l’art funéraire.
Derrière le monument, on trouve un point géodésique encastré dans le rocher.
Plaque commémorative.
1957. COMMUNE DE BARBAGGIO (HAUTE CORSE).
Le 3 octobre 1943, au cours de la Seconde Guerre mondiale, le village de Barbaggio fut un des hauts lieux des combats qui opposaient les forces allemandes aux éléments du 2e GTM pour la prise du col de Teghime.
En 1957, la commune de Barbaggio commémorait cet événement en inaugurant une plaque donnant à la place du village le nom du lieutenant-colonel Pierre Boyer de Latour du Moulin commandant le 2e Groupe de Tabors Marocains.
Plaque nominative de la place du village de Barbaggio.
1961. GALERIE D’HONNEUR DE L’HÔTEL NATIONAL DES INVALIDES (PARIS).
Galerie d'Honneur de l'Hôtel des Invalides. Plaque commémorative.
Le 5 février 1961, le maréchal JUIN et le général GUILLAUME ont inauguré, dans la galerie d’honneur de la cour de l’Hôtel des Invalides, une plaque commémorative destinée à rappeler le souvenir des goumiers marocains morts au service de la France de 1908 à 1956.
Cet ultime hommage de la France et de son Armée à ses anciens compagnons a été dû à l’initiative de la KOUMIA qui a pu, à cette occasion, procéder à un recensement général de tous ses amis et donner une preuve nouvelle de sa vitalité.
Une foule grave et recueillie était rassemblée à cette occasion autour des plus hautes autorités civiles et militaires et parmi ces dernières, beaucoup d’entre-elles avaient eu autrefois le grand honneur d’avoir servi sous le képi bleu ciel des Forces Supplétives du Maroc.
Nommer tous ceux qui avaient bien voulu donner, par leur présence, tout son sens à cette cérémonie du souvenir, est impossible, mais nous pouvons citer les noms de madame la maréchale LECLERC, madame la maréchale JUIN, le général WEYGAND, le ministre des Armées représenté par le général PULOCH, chef d’Etat-Major de l’Armée, le ministre des Anciens Combattants représenté par monsieur LISCOET, monsieur RIVALLAND, délégué ministériel pour l’Armée de Terre, représenté par le général ROUVILLOIS, le général ELY, Chef d’Etat-Major Général de la Défense Nationale, représenté par le général HÜCHER, le général CATROUX, Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, le général DEMETZ, Gouverneur Militaire de Paris, le général KOENIC, le général MAGRIN VERNET, le général LECOMTE, le général GRANGER, le général H. ZELLER, le général Henri MARTIN, les anciens chefs du Corps Expéditionnaire Français parmi lesquels le général de MONTSABERT, nos commandants de G.T.M, tous sauf, à son grand regret, le général Gauthier, monsieur X. VALLAT, ancien directeur des Affaires Politiques, monsieur Pierre LYAUTEY, monsieur VOIZARD, monsieur FINES, monsieur LAMY, monsieur CAPITAN, etc…
L’armée Britannique était représentée par le général MITCHELL, attaché militaire de Grande Bretagne à Paris, les Etats Unis d’Amérique par le colonel WALONE envoyé par l’Ambassadeur.
Très nombreuses étaient également les délégations des Associations d’Anciens Combattants de l’Armée d’Afrique ou affiliées à Rhin Danube et aux F.F.L.
Leurs drapeaux groupés autour de la plaque recouverte d’un voile tricolore et placée au milieu de la cour, complétaient la garde d’honneur montée par nos fanions des G.T.M tous ornés de la queue de cheval teintée du henné des jours de fête.
Six de nos camarades avaient revêtu leur djellaba et le chèche traditionnel pour porter une dernière fois ces emblèmes aux soies délavées et aux décorations lourdes de palmes et d’étoiles.
A l’issue des différentes phases de la cérémonie militaire, le maréchal Juin dévoilait la plaque portant gravée dans une dalle de Comblanchien, semblable au marbre, l’inscription suivante :
A LA MEMOIRE
DES 4.300 OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS, HOMMES DE TROUPE
FRANÇAIS ET MAROCAINS
DES GOUMS MAROCAINS ET DES AFFAIRES INDIGENES DU MAROC
TOMBES AU CHAMP D’HONNEUR
MAROC – ALGERIE – TUNISIE – FRANCE
ALLEMAGNE – EXTREME-ORIENT
1908 1956
« LA KOUMIA »
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 16, pages 2 à 11.
1961. ROUX-D’ABRIЀS (HAUT QUEYRAS, HAUTES-ALPES).
Le 2 juillet 1961, dans le hameau de Roux-d’Abriès situé dans le Queyras à 1.800 mètres d’altitude, a été inaugurée une plaque commémorative à la mémoire du lieutenant-colonel Louis de COLBERT-TURGIS commandant le 3e Tabor Marocain, mortellement blessé par un éclat d’obus allemand le 15 septembre 1944.
Ont participé à cette cérémonie :
Monsieur Lucien PAYE, ministre de l’Education Nationale ; Messieurs DUBOIS CHABERT, préfet des Hautes-Alpes ; AMET, sous-préfet de Briançon ; Ludovic TRON, sénateur des Hautes-Alpes, ancien de la 2e DIM ; les généraux GUILLAUME, président d’honneur de l’association des Anciens des Goums et des A.I. ; LEBLANC, ancien commandant du 1er G.T.M. ; MASSIET du BIEST, président de l’association des Anciens des Goums et des A.I. ; GAUTIER, ancien commandant du 4e G.T.M ; PIATTE, ancien adjoint au général GUILLAUME ; PARTIOT, ancien chef d’état-major des Goums ; colonel de GANAY, ancien commandant du 3e Tabor marocain ; colonel GEOFFROY, commandant la subdivision des Hautes-Alpes ; capitaine ROBER, de l’Armée britannique, parachuté en 1944 auprès des F.F .I. du Queyras, attaché diplomatique à l’O.T.A.N. ; capitaine BOUÏS, vice-président de l’association des Anciens des Goums et des A.I. ; capitaine GANTET ; lieutenant-colonel AMBROSI, camarade de promotion du lieutenant-colonel de COLBERT ; le colonel LEPAGE, le commandant TESMOINGT et plusieurs membres de la section de Lyon ; le lieutenant-colonel et madame de FLEURIEU ; le colonel et madame A. JOUHAUD ; le commandant G. CHARVET ; monsieur Bernard SIMIOT, monsieur BAES et plusieurs membres de la section de Marseille ; monsieur et madame QUIMBEY et de nombreux anciens ; le lieutenant-colonel TERRASSON DUVERNON, ancien commandant F.F.I. de la vallée, représentant les combattants volontaires de la Résistance des Hautes-Alpes.
Plaque commémorative du lieutenant-colonel Colbert-Turgis.
Et également monsieur SCHERBERT, ancien compagnon du colonel de COLBERT, représentant les associations des déportés et prisonniers ; monsieur GARRAUD, député de Briançon ; monsieur BLANC CHABRAND, conseiller général d’Aiguilles, maire d’ARVIEUX ; monsieur BILLET, maire d’Abriès et son conseil municipal ; monsieur LEA, maire d’Aiguilles ; monsieur LAURENT, maire de Ristolas ; monsieur BRUNET, maire de Saint-Véran ; les délégations d’anciens goumiers, anciens combattants, anciens résistants ; le père HUBATZEK, O.P ; la famille du lieutenant-colonel de COLBERT représentée par le Comte et la Comtesse Jean de COLBERT, le Comte de MONTLOSIER et sa fille madame de MAISON-ROUGE, dont le mari a été tué en Algérie.
« L‘étonnante épopée des quatre groupes de Tabors de l’Atlas vêtus de la djellaba devenue légendaire… C’est dans les Vosges que les 1er, 2e et 3e GTM livrent d’octobre à décembre 1944 leurs plus durs combats… Plus de 1.800 Goumiers, dont 78 officiers et 151 sous-officiers français dorment leur dernier sommeil au Zaghouan, dans les cimetières de Corse, d’Italie, de France et d’Outre Rhin ».
Le général dévoilait ensuite le monument, une stèle de granit non taillée à l’exception d’une surface polie représentant le théâtre des opérations des GTM sous laquelle figure la Koumia et l’inscription :
« Aux morts des Goums Marocains. 1939-1945 ».
La cérémonie se termina par la lecture de « La prière pour nos frères marocains ».
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 16, pages 2 à 11.
1969. COGOLIN (VAR).
Mémorial au général de Lattre de Tassigny et à la 1ère armée française.
Monument érigé à la mémoire du général de Lattre de Tassigny et de la 1ère armée française dans la commune de Cogolin, là-même où il avait installé son poste de commandement le 18 août 1944.
Il est composé d’une stèle rectangulaire en position horizontale ornementée de plusieurs reliefs représentant l’illustre général, un char, des barges de débarquement, des navires, des avions, des soldats et portant gravée à sa partie inférieure l’inscription : « AU GÉNÉRAL D’ARMÉE JEAN DE LATTRE DE TASSIGNY ET A SES SOLDATS ».
A la base et légèrement en avant du monument une plaque de marbre, avec insigne de la division « Rhin et Danube » et inscriptions, complète l’ensemble.
Ce monument a été inauguré le 31 août 1969 en présence de hautes autorités civiles et militaires parmi lesquelles Mme la Maréchale de Lattre de Tassigny, M Jean-Paul Roy (Préfet du Var), les généraux Joseph de Monsabert, Auguste Bonjour, Audolento, Perpere, Molle, Guiliano, Bouvet, Frat et Bailif, M Caillat (maire de Cogolin).
1974. BASSE-SUR-LE-RUPT (VOSGES).
Plaque commémorative du général Massiet du Biest.
Plaque commémorative à la mémoire du général MASSIET du BIEST inaugurée à la mairie de BASSE-SUR-LE- RUPT - PLANOIS (VOSGES) par le général LEBLANC le 15 juin 1974 (ancien PC du 3e G.T.M. en 1944).
Photographie transmise à la Koumia le 04/03/2021 par madame Nadine PERRIN Maire de Basse-sur-le-Rupt.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 58, pages 24 à 25.
1975. SAINT-RAPHAËL (VAR).
Le mémorial à l’Armée d’Afrique érigé sur le parking Beaurivage à Saint-Raphaël, a été inauguré le 15 août 1975 par le ministre de l’Intérieur, Michel PIONATOWSKI, à l’occasion du 31e anniversaire du débarquement de Provence.
L’article traitant du projet pour l’érection du monument est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 62, pages 35 à 36.
Saint-Raphaël. Mémorial à l'Armée d'Afrique.
1981. PLACE DU MARÉCHAL DE LATTRE DE TASSIGNY, PORTE DAUPHINE (PARIS 16e).
Porte Dauphine, Paris. Mémorial national au maréchal de Lattre de Tassigny.
Partie arrière du mémorial.
Le 12 janvier 1981, monsieur Valéry Giscard Destaing président de la République et madame la maréchale de Lattre, en présence de monsieur Jacques Chirac maire de Paris, ont inauguré le monument national dédié à la mémoire du maréchal de LATTRE de TASSIGNY, qui s’élève Porte Dauphine, sur la place qui porte son nom, à Paris dans le 16e arrondissement. Cette place fait face à l’Arc de Triomphe, au débouché de l’avenue Foch, à la croisée des boulevards des Maréchaux.
Ce monument national se compose du buste en bronze du maréchal de Lattre adossé à un solide mur taillé dans le grès des Vosges et d’un ensemble de stèles rappelant en quelques dates, en quelques noms, en quelques images, les hauts faits d’une vie totalement consacrée au service de la France.
La Koumia était représentée à cette cérémonie par messieurs André Mardini, Georges Gaitier, Léon Merchez, Henry Muller et Jean de Roquette Buisson.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 80, page 13.
Fondation Maréchal de Lattre, document n° 6 du 27 février 1981.
Porte Dauphine, Paris. Mémorial national au maréchal de Lattre de Tassigny.
1983. PLACE D’ITALIE (PARIS 13e).
Statue du maréchal Juin.
Le 14 juin 1983, a été inauguré le monument à la mémoire du maréchal JUIN et de ses soldats de l’Armée d’Italie.
Le square central de la place d’Italie, situé dans le 13e arrondissement, s’est enrichi de ce monument composé d’une statue en bronze du sculpteur André Greck élevée sur un socle en marbre elliptique dû à l’architecte Cantié.
Cette œuvre honore la mémoire du vainqueur, et de ses soldats de la campagne d’Italie. Situé sur le terre-plein entourant le bassin, à l’entrée du square au droit de la pointe de Vitry et regardant le sud, il est la première tentative de donner un statut national à la place d’Italie, à l’instar des autres places parisiennes de son importance.
La cérémonie était présidée par monsieur Charles Hernu, ministre de la Défense, représentant le président de la République, et par monsieur Jacques Chirac, maire de Paris, ainsi que par de nombreuses personnalités civiles et militaires.
La Koumia était représentée par son président le général Feaugas, madame le générale Guillaume, mesdames Brault et Picardat, le drapeau porté par Faye, messieurs Causse, G. Charpentier (de la Vierine), Dacaudin, Dumont (de Strasbourg), N. Ferrier, de Ganay, Huchard, Jenny (des Pyrénées), de Mareuil, Merchez, Mikcha, de Monts de Savasse, Muller, Nied, Pasquier, Picardat, Rault, de Roquette-Buisson, Réveillaud, Sabatier, Trouillard.
Nos descendants, Adam et Villerbu.
L’article traitant du monument est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 87 page 55.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 89, pages 21 à 24.
Place d'Italie (Paris 13e). Monument au maréchal Juin.
1984. LEVALLOIS-PERRET.
La ville de Levallois-Perret, après avoir donné le nom du chef de la 1re Armée à une de ses places, a tenu à y faire figurer le buste du maréchal de Lattre de Tassigny.
Ce buste a été dévoilé le dimanche 30 septembre 1984 par madame la maréchale de Lattre, le général Glavany, président de Rhin et Danube et monsieur Balkany, maire de Levallois, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires, plus de cinquante drapeaux de section, la musique de la Gendarmerie nationale, la fanfare de Levallois et d’une grande foule.
Répondant au discours de monsieur Balkany, le général Glavany a évoqué l’épopée de l’Armée B, devenue 1re Armée par l’injection des unités du C.E.F.I. et des Forces de l’Intérieur, depuis le débarquement jusqu’à la victoire finale en associant au nom du Maréchal trois de ses glorieux lieutenants, tels les généraux de Monsabert, Guillaume, Bethouart.
La Koumia était représentée par son trésorier et madame Muller, notre ami Charon de Bourg-la-Reine faisant partie du service d’ordre.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 95, page 12.
Levallois-Perret. Buste du maréchal de Lattre de Tassigny.
1983. ADELNANS ET BOTANS (TERRITOIRE DE BELFORT).
Stèle commémorative du 2e Tabor marocain.
Le 22 novembre 1944, Andelnans et Botans ont été libérés par le 2e Tabor Marocain. L’inauguration, le 17 novembre 1983, d’une stèle érigée par le Souvenir français devait marquer la commémoration de cet événement par les deux communes.
La cérémonie officielle débutait par l’inauguration de la stèle que les généraux Leblanc et Feaugas dévoilaient. Le général Feaugas retraçait ensuite l’histoire des goums marocains, leur participation aux combats, tant en Afrique qu’en Europe et en Indochine. Le général Leblanc rappelait ce qui s’était passé le 22 novembre 1944 pour libérer Andelnans et Botans où 9 des nôtres furent tués et 38 autres blessés.
Assistaient à la cérémonie, aux côtés du général Leblanc, le général Feaugas, notre président, monsieur Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Education nationale député-maire de Belfort, monsieur le préfet du territoire, monsieur le ministre Augarde, monsieur le représentant du Consul au Maroc, les colonels Le Boiteux, de Ganay, de Sèze, le commandant (er) et madame Pasquier, le capitaine (er) et madame Pernoux et leurs enfants, monsieur et madame Léonet, monsieur et madame Courvoisier et leurs enfants, monsieur et madame Turc, messieurs Noël, Fauque, Merchez, Fritsch, Mavon, et une importante délégation de la Koumia.
Les honneurs ont été rendus par la musique et un détachement du 35e R.I.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 96, pages 9 à 17.
1984. GAP (HAUTES-ALPES).
Inauguration du quartier « Général-Guillaume » à Gap le 13 avril 1984.
Le vendredi 13 avril, par un très bel après-midi de soleil, M. Charles Hemu, ministre de la Défense nationale, et Mme Augustin Guillaume, ont inauguré à Gap le quartier du 4e Régiment de Chasseurs (RCh) qui portera désormais le nom du général Guillaume. Ils étaient assistés des plus hautes personnalités civiles et militaires ainsi que d'une importante délégation de la Koumia conduite par notre président le général Feaugas. Notre drapeau, avec notre trésorier Henri Muller, et notre ami Merchez à ses côtés, était entouré par les fanions des sections de Marseille et de Lyon, portés par Jean Busi et Henri Mazin. De nombreux anciens combattants de la région étaient présents avec leurs drapeaux. Après que le ministre se fut incliné devant l'étendard du 4e Chasseurs et avoir passé le régiment en revue, nous avons entendu une très belle « Marseillaise» surgie de la poitrine de tous les hommes du régiment […].
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 93, pages 26 à 27.
Stèle du général Augustin Guillaume.
1984. GUILLESTRE (HAUTES-ALPES).
Tombe du général Augustin Guillaume.
Plaque commémorative apposée sur la tombe du général Guillaume.
Cérémonie du souvenir à Guillestre, le 14 avril 1984.
Le 14 avril, au lendemain de l'inauguration du quartier "Guillaume" du 4e RCh à Gap, notre délégation se retrouvait dans la commune de Guillestre pour une cérémonie plus intime. A l’issue d’une messe dite par l’abbé Cler, neveu du général Guillaume, en présence de la famille, des autorités municipales, des élus locaux et des très nombreux Guillestrins, nous nous sommes rendus au cimetière où Mme Guillaume et le général Feaugas ont dévoilé la plaque commémorative de la Koumia, scellée sur la tombe de notre chef.
Les honneurs étaient rendus par un détachement du 4e Chasseurs, en tête duquel se trouvait le colonel Dubost, gendre de notre ancien secrétaire général le colonel Gautier, décédé le 8 mars 1983 […].
Les honneurs ont été rendus par la musique et un détachement du 35e R.I.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 93, pages 26 à 27.
1985. PLACE DENYS-COCHIN (PARIS 7e arrondissement).
C’est au pied des Invalides, où repose le corps du maréchal Lyautey, mais aussi sur la place Denys-Cochin, qui fût son contemporain et son correspondant, après avoir été élu à trente et un an conseiller municipal de Paris, qu’a été fixé l’emplacement de la statue du maréchal de France.
Ce monument consacré au maréchal Hubert LYAUTEY ainsi qu’aux civils et militaires morts pour la France d’outre-mer, a été inauguré à Paris le 4 mai 1985, par monsieur Laurain, ministre des anciens combattants, en présence de Monsieur Jacques Chirac, maire de Paris et de nombreuses personnalités.
La Koumia était représentée par son président le général Feaugas, Jean de Roquette-Buisson, secrétaire général, madame Fournier-Pantalacci, Guy de Mareuil, Marcel-Hugues Sabatier, Pierre Cozette, Marc Méraud, Stanislas Mikcha, Léon Merchez portant le drapeau de l'Association.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 97, page 24.
L’article du contexte historique est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 98, pages 6 à 9.
Monument du maréchal Lyautey.
1985. PLACE DES MARTYRS DE LA RÉSISTANCE. BORDEAUX (GIRONDE).
Monument du général Goislard de Monsabert.
L’inauguration d’une statue érigée à la mémoire du général Goislard de Monsabert, enfant du pays et prestigieux chef de la 3e D.I.A et du 2e corps d’Armée, a eu lieu à Bordeaux, le lundi 8 juillet 1985, sur la place des Martyrs de la Résistance, à l’ombre de la vénérable église Saint-Seurin.
Etaient présents :
Monsieur Charles Hernu, ministre de la défense.
Monsieur Chaban-Delmas, député-maire de Bordeaux, ancien Premier ministre.
Madame la maréchale de Lattre de Tassigny.
Le général Clave, président du Comité national pour l’érection de la statue.
Le général Feaugas, président de la Koumia et vice-président du Comité national pour l’érection de la statue.
Les anciens combattants du C.E.F.I et de Rhin et Danube, particulièrement de la 3eI.A.
Aux côtés du général Feaugas, notre président, et de madame Feaugas, assistaient à la cérémonie, dans l'ordre alphabétique : Messieurs Alby, Florentin, Garuz, Hébert, Joseph, Lang (en tenue), Pasquier, Servoin, Soubrié, Thet, accompagnés de leurs épouses, ainsi que madame Troussard, mademoiselle Véronique Servoin, messieurs Labarrère, Muller, notre trésorier, en jellaba avec le drapeau de la Koumia, Ponse et notre secrétaire général Jean de Roquette-Buisson.
Cette liste ne prétend pas être exhaustive et nous prions les oubliés éventuels de bien vouloir en excuser les lacunes.
Les honneurs ont été rendus par :
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 98, pages 10 à 11.
1985. LIEU DIT « TANTE-ROSE », BOULEVARD MARIUS BRÉMOND. MARSEILLE 15e.
Le 25 août 1985 à 17 h 30, un bon nombre d'anciens du 1er G.T.M, et du 65e Goum s'étaient réunis pour dévoiler la plaque apposée sur le portail du 6 boulevard Marius-Brémond, à Marseille au lieu-dit « Tante-Rose », afin de commémorer la mort du capitaine Michel de Boisanger et des goumiers tombés à ses côtés le 26 août 1944. Deux de ses neveux, le capitaine de vaisseau et le colonel de Boisanger avaient tenu à s'associer à cette cérémonie du souvenir.
La délégation de la Koumia entourant notre président le général Feaugas se composait des membres suivants : les colonels Jérôme de Ganay, le colonel Leboiteux représentant le général Leblanc, le colonel Bertrand de Sèze, qui dévoilèrent la plaque, le colonel Alby, le colonel Hoock, Rivière et Vaillant, MM. Béra, Busi, Caron, Cramoisy, Fauque, Larousse, Merlin, Moralia, Noël, Pasquier, Jean de Roquette-Buisson, Servoin, Soubrié, Turc, Mmes Bertand de Sèze, Larousse accompagnée de ses deux filles et un potit-fils, Leboilteux, Pasquier, .Servoin, Soubrié, Turc, Mlle Moralla.
Les habitants du lieu s'étaient joints nombreux aux participants.
Un détachement de légionnaires d'Aubagne rendait les honneurs.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 93, pages 26 à 27.
Plaque à la mémoire du capitaine Michel Bréart de Boisanger.
1998. MOUILLERON-EN-PAREDS (VENDÉE).
Mémorial à la mémoire du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny.
Ce mémorial est érigé à proximité de la colline des Moulins à Mouilleron-en-Pareds, à la mémoire du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny, natif de la commune, et en mémoire de ses hommes tombés au Champ d’Honneur.
Inauguré le 2 mai 1998 par Jean-Pierre Masseret, secrétaire d’Etat aux anciens combattants en présence de Madame la Maréchale de Lattre de Tassigny et de nombreux élus, entourés de 375 drapeaux exprimant la fraternité des générations ayant vécu le feu de la guerre.
Jean-Pierre Masseret, Philippe de Villiers, Président du Conseil Général de la Vendée, Alain de Gaillard, Maire de Mouilleron-en-Pareds ont dévoilé le monument.
Ce monument est une création du sculpteur Henry Murail. Il en parle en ces mots :
« Je n’ai pas voulu faire un monument guerrier, les armes se sont tues, la place est plutôt au recueillement et au souvenir.
Ce sont des militaires que je représente autour d’un personnage historique, le Maréchal de Lattre. Un vietnamien, un africain, un maghrébin, un soldat de race blanche au visage de Bernard de Lattre mort à Ninh-Binh en 1951. Ils matérialisent la dimension cosmopolite des forces armées commandées par de Lattre tout au long de sa carrière.
Un message de paix, un devoir de mémoire, devoir moral et civique de respect et de reconnaissance dédié aux cent mille morts et disparus de la guerre d’Indochine ».