MONUMENTS-1
MONUMENTS-2
Réalisation capitaine (er) Michel BARBAIZE.
1998. MUSÉE DE L’INFANTERIE DE MONTPELLIER (HÉRAULT).
Musée de l'infanterie de Montpellier. Monument des Goums Mixtes Marocains et des A.I.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 154, pages 11 à 12.
Monument élevé dans le jardin du Musée de l’Infanterie.
Au centre, sous une Koumia, reproduction du monument érigé à la casbah de BOUZNIKA (Maroc) à la gloire des Goums Mixtes Marocains créés le 1er novembre 1908 par le général d’AMADE.
En mars 1997, suite à la décision unilatérale du Conseil Général de Maine et Loire de rompre le bail d’occupation au Château de Montsoreau du Musée des Goums Mixtes Marocains et des Affaires Indigènes du Maroc, les collections du Musée et le monument aux morts des Goums Mixtes marocains ont quitté ce « haut lieu », en accord avec le Ministre de la Défense, pour être incorporés au Musée de Tradition de l’Infanterie sur le site de l’Ecole d’Application de l’Infanterie à Montpellier.
Le transfert du monument aux morts (dépôt du musée de l’armée) à destination du musée de l’infanterie a eu lieu en 1998.
1999. COL DE L’ANGE A CUGES LES PINS (BOUCHES DU RHÔNE).
Le 20 août 1999, a été inaugurée une stèle au col de l’Ange à Cuges les Pins commémorant le passage des goumiers marocains qui ont livré bataille pour la libération de Marseille au mois d’août 1944.
Cette stèle édifiée par la commune de Cuges a été offerte par la Koumia Provence et le Souvenir Français à la mémoire des goumiers marocains du 2e GTM engagés dans le second conflit mondial et commandés par le colonel Boyer de Latour.
Les présidents de la Koumia et du Souvenir Français pour la région d’Aubagne ont dévoilé ce jour-là, en présence du Consul Général du Maroc à Marseille, des autorités militaires et civiles, d’anciens Goumiers et de plusieurs centaines de personnes le monument, une stèle de granit taillée sur laquelle figure l’insigne du 2e GTM sous lequel est gravée l’inscription en lettres or :
« Ici, le 21 août 1944, sont passés les Tabors Marocains du 2e GTM aux ordres du colonel Pierre BOYER DE LATOUR pour la libération du GEMENOS, AUBAGNE et MARSEILLE ».
Au bas et à main gauche de la stèle est gravée une Koumia et à son opposé le symbole du Souvenir Français.
En effet, les 1er (colonel Leblanc), 2e (colonel Boyer de Latour) et 3e G.T.M (colonel Massiet du Biest) jouent un rôle important dans la libération de Marseille en août 1944.
A partir du 18 août, les goums prennent pied sur les plages, soit à Sainte-Maxime, soit à Saint Tropez, soit à Cavalaire.
Le 20 août 1944, débarqués sur les plages de Cavalaire, les goumiers marocains du 2e GTM font mouvement sur Aubagne et Marseille. Ils atteignent rapidement Cuges les Pins, libéré depuis la veille par les spahis de la 3e Division d’Infanterie Algérienne, et font une brève halte au col de l’Ange avant de partir à l’assaut d’Aubagne.
Le 21, les goums du colonel Boyer de Latour, après un combat brutal, féroce, entrent dans Aubagne tandis que le 74e goum et le 47e goum réussissent à anéantir des batteries d’artillerie installées à l’est de la ville.
Le 22 août, le 2e G.TM, achève de liquider les résistances au nord et au sud d’Aubagne avec les XVe et Ier tabors et ouvre la route de Marseille aux tirailleurs du 7e RTA et aux blindés qui progresseront les jours suivants en direction de la Canebière.
Le 28 août, le général allemand Schaefer commandant la 244e division ainsi que les détachements appartenant à la Kriegsmarine et à la Luftwaffe, signe l’acte de capitulation.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 154, pages 17 à 19.
Cuges les Pins, col de l'Ange.
Col de l'Ange, stèle du 2e GTM.
2000. AVENUE DES GOUMIERS. MARSEILLE 8e.
Stèle à la mémoire des quatre G.T.M.
Le 3 juin 2000, au 82 avenue des Goumiers à Marseille, a été inaugurée une stèle érigée à la mémoire des quatre Groupements de Tabors Marocains qui avaient pris une part importante à la libération de la cité Phocéenne.
Le général LE DIBERDER, président de la Koumia, monsieur GAUDIN, sénateur-maire de Marseille, accompagnés de monsieur Hassan ABOUYOUB, Ambassadeur du royaume du Maroc en France, ont dévoilé la stèle, en présence des autorités militaires et civiles, d’anciens Goumiers et de nombreuses personnes.
En granit blanc, la stèle était, avant d’être vandalisée, ornementée en sa partie supérieure de l’insigne général des Goums ainsi que des quatre insignes des GTM, l’ensemble surmontant l’inscription :
MARSEILLE RECONNAISSANTE AUX TABORS MAROCAINS
Sous les ordres des colonels
Leblanc, Boyer de Latour et Masset du Briest,
Les 1er, 2e et 3e Groupements de Tabors Marocains
Ont participé à la libération de Marseille du 21 au 28 août 1944.
Au cours des combats :
7 officiers, 10 sous-officiers français
133 gradés et Goumiers marocains ont été tués.
17 officiers, 38 sous-officiers français,
475 gradés et Goumiers marocains ont été blessés.
De l’Atlas au Danube, quatre G.T.M. de l’Armée d’Afrique
Ont combattu, aux côtés de la France et de ses alliés,
De décembre 1942 à la victoire du 8 mai 1945.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 158, pages 3 à 12.
CHAMPAGNEY-PASSAVANT (HAUTE SAÔNE).
Monument à la mémoire du général Diego BROSSET commandant la 1re DFL, ancien commandant du 29e Goum Mixte Marocain, stationné à Imiteq (territoire de Tiznit) dans l’Anti-Atlas, de 1933 à 1936, puis ancien officier des A.I. commandant du secteur d’Akka jusqu’en 1937.
A 18 ans, il s’engage au 8e BCA et reçoit le baptême du feu à la Malmaison en 1917. Le sergent BROSSET titulaire de 4 citations, entre à Saint-Maixent en 1921. Il choisit la coloniale et commence une carrière de méhariste en Mauritanie. Il est ensuite affecté à la compagnie de Touat qui escorte le maréchal Franchet d’Esperey jusqu’au Niger. A l’issue, il rejoint la compagnie de la Saoura avec laquelle il participe au raid sur Tindouf le 25 avril 1925. Il prend ensuite le commandement du groupe nomade de Chinguetti où va être affecté un jeune polytechnicien Henri Mangin, fils du général, qui va devenir son beau-frère. Il épouse Jacqueline Mangin en 1931.
En 1933, son beau-frère et lui sont affectés aux Goums Mixtes Marocains. Henri est tué la même année dans l’Atlas Central. Brosset prend le commandement du 29e Goum à Imiteq dans l’Anti-Atlas, puis à Akka. Ce goum est inclus dans le groupe d’opération du général Giraud en 1934. Il guide le général dans sa marche sur Tindouf, puis sur Aïn Bentili et Bir el Guerdane où Giraud fait jonction avec les troupes de Mauritanie. Brosset espère un moment avoir le commandement du 51e Goum, qu’on recrute à Tindouf, sans succès.
Champagney-Passavant. Monument Général Diego Brosset.
Il reste en poste à Akka jusqu’à son entrée à l’Ecole de guerre en 1937. Affecté au 2e Bureau du Corps d’armée colonial, il s’y ennuie pendant la drôle de guerre et accepte un poste à la mission militaire de Colombie qu’il rejoint en mai avec le grade fictif de lieutenant-colonel. Il se rallie immédiatement au général de Gaulle mais il arrive seulement à Londres en janvier 1941. De Gaulle le prend comme chef d’état-major particulier et officier de liaison. En juillet 1941, il administre l’Euphrate et la Djézireh syrienne. En janvier 1943, nommé général, il prend le commandement de la 2e Brigade Française Libre (BFL) avec laquelle il combat en Tunisie. En août 1943, il remplace Larminat à la tête de la 1re DFL, bientôt baptisée 1re DMI.
En avril, il débarque avec elle en Italie juste à temps pour participer à la bataille du Garigliano.
C’est ensuite la campagne d’Italie, la prise de Toulon, Lyon. Il trouve la mort devant Belfort dans un accident alors qu’il conduisait sa jeep.
Hommage du général de Larminat au chef de la 1re DFL, l'homme aux dix citations, commandeur de la Légion d'honneur et compagnon de la Libération : « [ ...] comme en d'autres temps les héros mouraient à cheval, il est mort au volant de sa jeep qu'il menait si durement au combat au mépris des mines, des obus et des balles pour conduire au plus près la bataille de sa division... Sa division, il l'aimait comme une amante et aussi comme une fille. Il l'avait faite avec un soin minutieux, attentif aux moindres détails, la voulant irréprochable. Et il la menait au feu avec hardiesse et prudence, s'exposant sans ménagements pour économiser le sang de ses hommes, pour tirer de leur valeur tout le parti possible au prix des moindres pertes... Adieu Brosset, vous aviez tout donné de vous-même pour la libération et le relèvement de votre pays : vous êtes tombé avant d'avoir pu accomplir tout ce que vous vous proposiez, qui était grand et noble à votre mesure. D'autres le feront, inspirés par votre souvenir et votre exemple. »
IMITEQ (ANTI -ATLAS MAROCAIN).
Imiteq (Maroc) monument au général Diégo BROSSET
LMonument à la mémoire du général Diego BROSSET commandant la 1re DFL, ancien commandant du 29e Goum Marocain, stationné à Imiteq (territoire de Tiznit) dans l’Anti-Atlas, de 1934 à 1936 puis ancien officier des A.I. commandant du secteur d’Akka jusqu’en 1937.
PARIS QUAI BRANLY PROMENADE D’AUSTRALIE.
Monument à la mémoire du général Diego BROSSET commandant la 1re DFL, ancien commandant du 29e Goum Marocain, stationné à Imiteq (territoire de Tiznit) dans l’Anti-Atlas, de 1934 à 1936 puis ancien officier des A.I. commandant du secteur d’Akka jusqu’en 1937.
Inscriptions :
Sur l’avant du piédestal :
Au général/ Diégo/ BROSSET /Cdt la 1ère DFL/ mort au Champ d’Honneur/ 1898-1944.
Sur la façade du monument :
A la première Division Française Libre / à ses 4.000 morts aux braves et aux fidèles / qui répondirent à l’appel du général de Gaulle / de juin 1940 et combattirent 5 ans pour libérer / la France dans l’honneur et par la victoire / Afrique Centrale Erythrée Syrie Lybie Bir Hakeim / Tunisie Italie Provence Vosges Alsace.
Monument au général Diégo BROSSET.
Et également monsieur SCHERBERT, ancien compagnon du colonel de COLBERT, représentant les associations des déportés et prisonniers ; monsieur GARRAUD, député de Briançon ; monsieur BLANC CHABRAND, conseiller général d’Aiguilles, maire d’ARVIEUX ; monsieur BILLET, maire d’Abriès et son conseil municipal ; monsieur LEA, maire d’Aiguilles ; monsieur LAURENT, maire de Ristolas ; monsieur BRUNET, maire de Saint-Véran ; les délégations d’anciens goumiers, anciens combattants, anciens résistants ; le père HUBATZEK, O.P ; la famille du lieutenant-colonel de COLBERT représentée par le Comte et la Comtesse Jean de COLBERT, le Comte de MONTLOSIER et sa fille madame de MAISON-ROUGE, dont le mari a été tué en Algérie.
« L‘étonnante épopée des quatre groupes de Tabors de l’Atlas vêtus de la djellaba devenue légendaire… C’est dans les Vosges que les 1er, 2e et 3e GTM livrent d’octobre à décembre 1944 leurs plus durs combats… Plus de 1.800 Goumiers, dont 78 officiers et 151 sous-officiers français dorment leur dernier sommeil au Zaghouan, dans les cimetières de Corse, d’Italie, de France et d’Outre Rhin ».
Le général dévoilait ensuite le monument, une stèle de granit non taillée à l’exception d’une surface polie représentant le théâtre des opérations des GTM sous laquelle figure la Koumia et l’inscription :
« Aux morts des Goums Marocains. 1939-1945 ».
La cérémonie se termina par la lecture de « La prière pour nos frères marocains ».
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 16, pages 2 à 11.
2010. LE THILLOT (VOSGES).
Stèle du général de Lattre de Tassigny.
Le 23 novembre 2010 sur la commune du Thillot, a été inaugurée par monsieur le maire Yves Ceresa, une stèle du général de Lattre de Tassigny, Maréchal de France, sur la place du même nom, pour commémorer la libération du village le 26 novembre 1944 par les unités de la 3e DIA aux ordres du général Guillaume.
Etaient présents, monsieur François Vannson député des Vosges, monsieur Pascal Charpentier représentant la famille du Maréchal de Lattre de Tassigny, monsieur François Cunat conseiller général, monsieur Marcel Corroy président départemental « Rhin et Danube ».
SAULXURES SUR MOSELOTTE (VOSGES).
Stèle commémorative au château de Saulxures sur Moselotte, PC du général GUILLAUME en 1944.
Aux combattants d'Afrique du Nord. (Vosges 1944. Saulxures-sur-Moselotte)
PC du général Guillaume (Vosges 1944. Saulxures-sur-Moselotte)
2014. THIÉFOSSE, canton de SAULXURES SUR MOSELOTTE (VOSGES).
Stèle commémorative des 9e et 17e Tabors Marocains du 3e G.T.M. (Vosges 1944. Thiéfosse).
Stèle commémorative de la libération de THIÉFOSSE (Vosges) le 8 octobre 1944 par le 9e Tabor Marocain (81e, 82e, 83e Goums) et le 17e Tabor Marocain (14e, 18e, 22e Goums) du 3e GTM.
Stèle commémorative des 9e et 17e Tabors Marocains du 3e G.T.M. (Vosges 1944. Thiéfosse).
ORBEY (HAUT-RHIN).
Plaque commémorative de la 1re Armée Française.
Plaque commémorative apposée par la commune sur la façade de la mairie d’Orbey à la mémoire de la 1re Armée Française.
Le 13 décembre 1944, le générale de Monsabert lance son corps d’armée au nord-ouest de Colmar. En tête, la 3e Division Algérienne (3e DIA) et la 36e Division d’infanterie US (DI US) progressent sur Ingersheim et les Trois-Épis. L’ennemi résiste partout. Le 14 décembre, un coup d’audace du 3e Bataillon du 4e R.T.T libère Orbey cependant que les Américains enlèvent Kaysersberg.
Mairie d’Orbey.
SAINT-AMARIN (HAUT RHIN).
Stèle commémorative de la libération de SAINT-AMARIN et de sa vallée (Haut-Rhin), le 2 décembre 1944, par le 2e Tabor du 1er GTM au cours de laquelle le 51e Goum du capitaine GASTINE s’est couvert de gloire.
L’article traitant de la prise de Saint-Amarin est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 47, pages 27 à 28.
Champagney-Passavant. Monument Général Diego Brosset.
MONUMENT COMMÉMORATIF DE LA CAMPAGNE DE TUNISIE 1942-1943. ESPLANADE HABIB BOURGUIBA, PARIS 7e ARRONDISSEMENT.
"Monument en souvenir de la campagne de Tunisie 1942-1943, grande bataille décisive de la deuxième guerre mondiale ".
Hommage à ces soldats qui par leur courage ont redonné l'honneur à la France.
Pendant six mois, ils ont peiné et combattu dans les djebels, mal équipés et mal armés.
Sous les ordres des généraux Giraud, Juin, Leclerc, Koenig, Koeltz et Barré, les 80 000 combattants de Tunisie, issus de France, d'Afrique du Nord et de l'Empire, aux côtés des armées américaine et britannique, arrêtèrent les forces de l'Axe et les rejetèrent à la mer, faisant plus de 40 000 prisonniers.
Stèle commémorative des 9e et 17e Tabors Marocains du 3e G.T.M. (Vosges 1944. Thiéfosse).
"Monument en souvenir de la campagne de Tunisie 1942-1943, grande bataille décisive de la deuxième guerre mondiale ".
Hommage à ces soldats qui par leur courage ont redonné l'honneur à la France.
Pendant six mois, ils ont peiné et combattu dans les djebels, mal équipés et mal armés.
Sous les ordres des généraux Giraud, Juin, Leclerc, Koenig, Koeltz et Barré, les 80 000 combattants de Tunisie, issus de France, d'Afrique du Nord et de l'Empire, aux côtés des armées américaine et britannique, arrêtèrent les forces de l'Axe et les rejetèrent à la mer, faisant plus de 40 000 prisonniers.
Par cette victoire, ils ont assuré le renouveau de l'Armée française, qui allait s'illustrer en Italie puis dans les combats de la libération.
A la mémoire des 12 000 tués et disparus de cette campagne.
Armée d'Afrique du Nord :
Commandant en chef : Général Giraud
Commandant des forces terrestres : Général Juin
Commandant des forces aériennes : Général Mendigal
XIXème corps d'armée : Général Koeltz
Commandant supérieur des troupes de Tunisie : Général Barré
Division de marche de Constantine : Général Welvert
Division de marche d'Alger : Général Deligne, Général Conne
Division de marche d'Oran : Général Boissau
Division de marche du Maroc : Général Mathenet
Brigade légère mécanique : Général du Vigier, Général de Saint-Didier
Groupement blindé français : Général Couteulx de Caumont
Front est saharien : Général Delay
Corps franc d'Afrique : Général de Monsabert, Colonel Magnan
7e, 8e Régiments de la Garde
3e Régiment de Zouaves
4e Régiment mixte de Zouaves et de Tirailleurs
1er, 2e, 3e, 6e, 7e, 9e, 29e, Régiments de Tirailleurs algériens
7e Régiment de Tirailleurs marocains
4e Régiment de Tirailleurs tunisiens
1er, 2e Groupements de Tabors marocains
1er, 3e Régiments étrangers d'Infanterie
4e Demi-Brigade de Légion étrangère
43e Régiment d'Infanterie coloniale
13e, 15e Régiments de Tirailleurs sénégalais
1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 9e, 12e Régiments de Chasseurs d'Afrique
1er, 3e, 6e Régiments de Spahis algériens
4e Régiment de Spahis tunisiens
1er Régiment étranger de Cavalerie
62e, 63e, 64e, 65e, 66e, 67e, 68e Régiments d'Artillerie d'Afrique
Régiment d'Artillerie coloniale du Levant
Régiment d'Artillerie coloniale du Maroc
Batterie mobile de Marine de 155
410e, 411e, 412e Groupements de forces antiaériennes
6e, 8e Batteries de 90 de Canonniers marins
19e Régiment du Génie
1er, 34e Bataillon du Génie
41e, 43e, 45e Bataillons de Transmission
44e Groupe de Transmissions
25e, 26e, 27e, 28e, 29e, 33e Escadrons du Train
4e Special Detachment (Mission Brandon)
Unités sahariennes
Forces supplétives
Unités des armes et services
Forces françaises libres :
Force "L" - Général Leclerc
1re Division française libre - Général de Larminat, Général Koenig
1re Brigade française libre - Général Lelong
2re Brigade française libre - Colonel Brosset
Régiment de Tirailleurs sénégalais
13e Demi-Brigade de Légion étrangère
4e, 5e, 11e Bataillons de Marche
Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique
1er Régiment de Spahis marocains
1er Régiment d'Artillerie
Bataillon de Fusiliers marins
1er Bataillon du Génie
1er Bataillon de Transmissions
1er Escadron du Train
Unités des Armes et Services
Armée de l'air :
Groupes de Chasse II/5, II/7
Groupe de Reconnaissance II/33
Groupes de Bombardement I/22, II/23, I/25
2004. CROIX DES MOINATS (VOSGES).
Stèles à la base du terre-plein du monument de la Croix des Moinats.
Deux nouvelles stèles en granit rappellent le sacrifice de soldats tombés au champ d’honneur.
Installées récemment à la base du terre-plein menant au monument des Goums marocains érigé à la Croix-des Moinats, deux nouvelles stèles en granit, d'un diamètre d'environ 1,30 mètre rappellent l'histoire des Goums et témoignent du sacrifice de tant de soldats tombés au champ d'honneur.
La première retrace l'origine des Goums et souligne l'engagement du Maroc au côté de la de la France, de 1942 à 1945. Période durant laquelle, sur 12 000 soldats marocains, français et autres engagés dans les combats, 1.745 ont été tués, 6.598 blessés, 75 disparus et 4 emprisonnés.
La seconde reproduit l'itinéraire des différents combats menés par les Goums en Europe au Maroc, en Tunisie, en Sicile, en Italie, en Corse, à l'Ile d'Elbe, en France et en Allemagne.
Entre ces deux stèles témoins d'un passé douloureux, une plaque rappelle le nom des partenaires financiers qui ont permis l'aboutissement du projet, à savoir " le Souvenir français, la Koumia (association des anciens Goums) et la Fédération nationale André-Maginot.
Article à consulter sur le Bulletin de liaison de la Koumia n° 171 page 64.
2014. MUSÉE SAHARIEN AU CRЀS (HÉRAULT).
Inauguré au mois de juin 2014, le Musée Saharien est dédié à l’histoire du Sahara et aux populations. Implanté dans la commune « Le Crès », aux portes de Montpellier, ce musée a été créé par monsieur Bernard ADELL, membre du comité Languedoc-Roussillon de la « Rahla ».
Il réunit les collections privées de son fondateur ainsi que les pièces de collection de la Rahla initialement exposées au musée de l’Infanterie de Montpellier qui a vu sa fermeture définitive en 2010.
En accord avec monsieur Bernard ADELL, et dans ce contexte, la « Koumia » a fait procéder au transfert du monument aux morts des Goums Mixtes Marocains du musée de l’Infanterie sur ce nouveau site. Il est actuellement implanté dans la cour d’honneur du musée Saharien sous une forme nouvelle qui conserve cependant au centre, sous une des plaques de marbre, la reproduction du monument érigé à la casbah de BOUZNIKA (Maroc) à la gloire des Goums Mixtes Marocains créés le 1er novembre 1908 par le général d’AMADE.
Musée Saharien du Crès.
2014. MARSEILLE, 7e ARRONDISSEMENT.
Stèle commémorative des 9e et 17e Tabors Marocains du 3e G.T.M. (Vosges 1944. Thiéfosse).
Dans le cadre des cérémonies commémoratives de la Libération de Marseille place du colonel Edon, en contre-bas de Notre Dame de la Garde, où campe le char Jeanne d’Arc symbole de la libération de la cité phocéenne, a été inauguré le 24 août 2014 le monument de la Koumia à la gloire des Goumiers Marocains libérateurs de la ville, morts pour la France et le Maroc.
La cérémonie s’est déroulée en présence de monsieur Gaudin, maire de Marseille, monsieur Cadot, Préfet de la région Alpes- Provence-Côte d' Azur, du général Gouverneur militaire de Marseille et de Monseigneur Pontier, Archevêque de Marseille accompagnés des élus. Les autorités civiles et militaires ont été accueillies par un détachement de l'armée de l'Air et par la musique des Equipages de la Flotte en présence de nombreux porte-drapeaux et d'un public recueilli.
La Koumia était représentée par nos anciens : Charles-Henry de Pirey, Roger Aubert, Paul Brès, Louis-Jean Duclos, Pierre et Yvonne Chancerelle, Charles Jeantelot et Roger Ouiste, accompagnés des descendants et amis : Simone Aubry-Labataille, le lieutenant Aubert, petit-fils et sa compagne lieutenant également, Madeleine Faucheux Bureaux, Michel Hudelist, Marie-Andrée Jugi, madame Andrée Koutcherenko et son mari, Gérard et Annie Le Page, Patrick Lesueur, Christian Méric, Jean-François Nabères, Didier Rochard, Marie-Catherine Sergent, Chantal Sornat et Jean-Marc Thiabaud.
Le monument a été dévoilé par le général Claude Sornat, Contrôleur Général des Armées (Président de la Koumia), monsieur Gaudin et le préfet Cadot.
La Koumia, association des anciens des Goums Mixtes Marocains et des Affaires Indigènes au Maroc, a fait don de ce monument à la Ville de Marseille.
Cette donation se compose de cinq stèles de mêmes dimensions en grès émaillé sur un support en inox brossé, sur lesquelles sont inscrits les noms de plus de quatre cents Goumiers morts pour la France. Ce monument est installé dans le jardinet contigu au char Jeanne d’Arc, dans le 7e arrondissement de Marseille.
L’article traitant de la cérémonie est à consulter sur le bulletin de liaison de la Koumia n° 186, pages 22 à 31.
2016. PARIS, 7e ARRONDISSEMENT.
Cette stèle en hommage aux Goumiers marocains a été inaugurée le mardi 13 octobre 2016 place Denys Cochin dans le 7e arrondissement de Paris, aux côtés de la statue du maréchal Lyautey. Elle a été érigée à la mémoire des combattants marocains engagés dans le second conflit mondial. Elle commémore aussi l’appel de 1939 de feu le Roi Mohammed V, Compagnon de la Libération, à soutenir sans restrictions la France qui entrait en guerre.
La cérémonie était présidée par monsieur Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, en présence du général Claude Sornat, Contrôleur Général des Armées (Président de la Koumia), de madame Vieu-Charrier, maire adjoint, représentant madame Hidalgo, maire de Paris, et de madame Rachida Dati, maire du 7e arrondissement.
Le Maroc était représenté par SE monsieur Chakib Benmoussa, ambassadeur de sa Majesté le Roi du Maroc à Paris et par une délégation marocaine venue de Rabat, composée de monsieur Mustapha El Ktiri, Haut-Commissaire aux Anciens Combattants et Anciens membres de l’armée de libération et madame Bahija Simou, directrice des Archives Royales. Ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires, sans oublier les héros du jour, nos deux fidèles goumiers, officiers de la Légion d'Honneur : Ali Nadi et Hammou Moussik.
Paris 7e arrondissement.
2019. THIÉFOSSE, canton de SAULXURES SUR MOSELOTTE (VOSGES).
Plaque commémorative.
Le dimanche 6 octobre 2019, à l’occasion du 75e anniversaire de la libération de la commune de Thiéfosse par les Goumiers marocains des 9e et 17e Tabor, était inaugurée une plaque, apposée au monument érigé par la mairie en mémoire de ces unités venues de l’Atlas, portant le nom des goumiers morts pour la libération du village.
La cérémonie était présidée par monsieur Ottman Zaïr, Directeur du Cabinet du Préfet des Vosges, et de monsieur le maire Stanislas Humbert. Ils étaient entourés des autorités civiles et militaires, dont monsieur Khalid Afkir, Consul Général du Maroc à Strasbourg, le député Christophe Naegelen, les sénateurs Daniel Gremillet et Jackie Pierre, le conseiller départemental Jérôme Mathieu et des élus locaux.
Discours de monsieur le maire Stanislas Humbert :
« Nous voici réunis place de la fraternité, devant ce monument aux morts ce dimanche 6 octobre 2019, en mémoire des goums Marocains.
En ce 75ème anniversaire de la libération de Thiéfosse, nous sommes ici pour rendre hommage à nos libérateurs.
[…] « Engagée depuis le 4 octobre 1944 en forêt de Longegoutte, le 3ème GTM, Groupement de Tabors Marocains, sous les ordres du général d’armée Guillaume et du général de Monsabert, commandant la 3ème DIA, Division Infanterie Algérienne, la 3ème DIA déclenche l’offensive et crée une brèche par le col de Xiard.
Les 9ème et 17ème tabors, unité d’élite mise sur pied et animée par le chef de bataillon Picardat, et placée sous les ordres des capitaines Feaugas et Sergent, s’engouffrent par cette brèche et libèrent Thiéfosse le 8 octobre 1944.
Arrivés à la Gibolerie, ferme qui domine le village et la Moselotte, ils voient les soldats Allemands franchir le pont resté intact. Mitrailleuses et mortiers entrent en action et rendent celui-ci infranchissable à l’arrière garde ennemie, obligeant celle-ci à se jeter à l’eau en aval du pont. Beaucoup d’entre eux disparaissent dans l’eau sous le feux nourrit des armes pour ne plus réapparaître.
Les goumiers arrivent alors à proximité du pont. C’est à ce moment que celui-ci saute, miné par une charge explosive commandée à distance par les Allemands.
Plusieurs soldats Marocains sont grièvement blessés à la tête malgré le port du casque par la retombée de gros moellons.
La rivière est franchie dès les premières lueurs de l’aube, un gué ayant été trouvé en amont du pont détruit. Les goumiers entrent dans le village et commencent sa libération, tuant ou capturant de nombreux soldats Allemands.
Les soldats Allemands refluent alors vers le versant opposé, retranchés à la lisière des bois qui bordent les maisons. Ils prennent sous le feu de leurs armes automatiques les rues du village en enfilades, occasionnant de nombreuses pertes aux soldats Marocains dans le village et dans les éléments qui continuent de franchir la rivière par le gué.
Dans la nuit, les renforts ne cessent d’affluer depuis le col de Xiard, les goumiers installent une passerelle en bois afin de permettre le passage des convois de muletiers et se répandent dans le village.
Les renforts arrivant de Vagney dans la matinée, les chars en appuis et après d’âpres combats, les Allemands refluent vers le Dirou et par col de la Burotte vers Planois.
Quelle surprise pour les habitants de Thiéfosse de voir ces soldats en uniformes kakis, djellabas rayées et casques plats. Les Kédales furent enthousiastes en voyant ces silhouettes inhabituelles se déployer dans le village et fraterniser avec eux.
Les ménagères fournirent café et soupe chaude aux troupes Marocaines affamées et transies de froid, car une pluie glaciale et ininterrompue s’abattait depuis plusieurs jours sur le village et ses environs.
Thiéfosse est enfin libéré, mais sa libération est due aux prix de nombreux sacrifices des tabors marocains: 7 soldats ont été tués et on dénombre de nombreux blessés.
En s’emparant de Thiéfosse, les 9ème et 17ème tabors ont permis de créer la première tête de pont au nord de la Moselotte, déclenchant ainsi le mouvement en avant de tout le corps d’armée.
Cette manœuvre habile a grandement permis aux éléments blindés de progresser dans la vallée et de s’emparer de la position dominante du grand Ventron.
Le 3ème GTM a ainsi contribué à ouvrir une porte à l’armée Française, une porte sur l’Alsace et à la libération de Strasbourg.
Les goumiers sont de rudes combattants, venus de leur pays pour défendre notre liberté et notre démocratie. Ils ont donné leur vie et leur sang pour un pays dont ils partageaient les valeurs.
Avec leur chant de guerre «Zidou L’Gouddam» («Marchez en avant»), ils ont contribué à la libération de la France avec tous les soldats d’Afrique du Nord, mais aussi avec toutes les forces armées des pays engagés dans ce conflit mondial. Ils ont permis à notre pays de retrouver sa grandeur.
Ces soldats Marocains tués pour notre liberté étaient en grande majorité de jeunes hommes. Aujourd’hui, nous leurs rendons hommage avec la pose d’une plaque commémorative.
Pour un souvenir inaltérable de leur sacrifice, leurs noms sont gravés dans le granit, afin que les générations futures jamais ne les oublient […].
2021. COL DE MORBIEUX (VOSGES). Situé entre Saulxures-sur-Moselotte et Ramonchamp.
Champagney-Passavant. Monument Général Diego Brosset.
Une stèle à la mémoire des Goumiers marocains du 3e G.T.M, tombés pour la libération de Saulxures-sur-Moselotte en octobre 1944, a été inaugurée au col de MORBIEUX le samedi 9 octobre 2021, par monsieur Hervé Vaxelaire maire de la commune.
En effet, début octobre 1944, le col de Morbieux et la forêt du Géhant furent le siège de violents combats entre les troupes françaises de la 1re Armée (3e DIA renforcée des G.T.M) et les troupes allemandes de la 338e I.D au cours desquels les Goums marocains du 3e G.T.M se distinguèrent particulièrement lors des nombreux assauts contre les positions successives d’un ennemi retranché, lourdement armé et bénéficiant d’un important appui d’artillerie.
Assistaient à la cérémonie aux côtés de notre président le Contrôleur-général Claude Sornat épaulé par monsieur Jean-Marie Scotton :
Monsieur Christophe Naegelen, député des Vosges,
Monsieur Jerome Mathieu, conseiller départemental, représentant le président du Conseil départemental,
Monsieur Yann Bignon, directeur de l’Onac
Monsieur Driss El-Kaissi, vice-consul du royaume du Maroc à Strasbourg,
Ainsi qu’une importante délégation de la Koumia.
Le chant des Tabors et la lecture de la prière pour nos frères marocains par Nicole Pantalacchi ont été des moments pleins d’émotions dans ces lieux emprunts du souvenir des combats de la bataille des Vosges.
Le lendemain, toute la délégation de La Koumia a été associée aux fêtes de la libération de Saulxures.